L' HISTOIRE DU GROUPE
HENKEL

Fritz Henkel ‏(1848–1930) pose les bases de la longue histoire à succès de l’entreprise lorsqu’il fonde Henkel à Aix-la-Chapelle, le 26 septembre 1876, avec deux associés.

Le Bleich-Soda de Henkel rencontre un succès immédiat après son lancement en 1878.
Ce détergent innovant, développé par Fritz Henkel lui-même, ravive les tissus jaunis sans les abîmer – et séduit par son emballage uniforme et sa  marque forte.

Deux ans après la création de l’entreprise à Aix-la-Chapelle, Fritz Henkel transfère l’activité à Düsseldorf. Ce déménagement rapproche Henkel des principaux marchés du Rhin et de la Ruhr. Après un autre déménagement à Düsseldorf en 1880, Fritz Henkel acquiert un site à Holthausen où se trouve encore aujourd’hui le siège de l’entreprise.

Les opérations de production sur le nouveau site de Holthausen débutent le 9 mars 1900, avec environ 70 ouvriers et sept employés administratifs. Les activités de l’ancienne usine de Düsseldorf-Oberbilk sont progressivement arrêtées dans les mois qui suivent.

Persil révolutionne le lavage et le traitement du linge. Lors de son lancement en 1907, il est l’un des premiers détergents auto-actifs sur le marché. Il propulse Henkel au rang de leader incontesté des détergents en Allemagne.

Une success story : en 1912, le volume des ventes de Persil atteint 60 millions d’unités vendues, et en 1915, il grimpe à 102 millions.

Le saviez-vous ? Le nom Persil est un mot-valise formé à partir des deux principaux composants chimiques du produit : perborate et silicate. En France, Persil est commercialisée sous la marque Le Chat.

Henkel a fondé sa première filiale de production en 1913 : Henkel & Cie AG, à Basel-Pratteln, en Suisse. Le site couvre une superficie de 9 161 m². ‏(La production a cessé en 1997)

Le succès de Persil crée un besoin de grandes quantités de colle pour sceller les emballages du détergent. En raison des conséquences de la guerre, Henkel craint que son fournisseur ne puisse plus livrer d’adhésifs dans la région rhénane. En réponse, Henkel commence à produire sa propre colle en 1922 pour ses besoins internes. Dès 1923, Henkel vend sa colle liquide à des entreprises voisines, développant ainsi un nouveau segment d’activité – et le début d’une success story mondiale.

Avec la création de la “ Lady in White “ en 1922, Henkel introduit ce qui deviendra la figure publicitaire la plus célèbre de l’entreprise jusqu’à aujourd’hui. À partir de 1924, Fritz Henkel utilise de plus en plus des techniques publicitaires novatrices et pionnières, telles que les enseignes lumineuses, les films et les horloges Persil – avec un grand sens de leur impact. Les activités publicitaires sont soutenues par des commerciaux et itinérants qui promeuvent les produits Henkel sur le terrain.

Henkel et le national-socialisme

La position de l’entreprise et celle des membres dirigeants de la famille vis-à-vis du national-socialisme ont été marquées par une retenue initiale, suivie d’une adaptation pragmatique et d’une collaboration avec le régime.

Hugo Henkel, libéral et politiquement actif au sein du Parti démocratique allemand ‏(DDP), prend la direction unique de l’entreprise en 1930. Son approche entrepreneuriale est fortement orientée vers la technologie, l’efficacité et le développement des marchés internationaux. Bien qu’il ait accueilli avec scepticisme la prise de pouvoir des nazis en 1933, il adhère au NSDAP la même année – selon ses déclarations ultérieures, pour protéger l’entreprise. Des témoins confirment ses efforts pour éviter toute ingérence politique.

Cependant, Hugo Henkel s’adapte rapidement au régime, participe à des comités affiliés aux nazis jusqu’en 1942 et loue publiquement Hitler. L’entreprise prend part à des campagnes de propagande. En 1938, Hugo Henkel est évincé de la direction par son neveu Werner Lüps ‏(1906–1942) à la suite d’une affaire fiscale.

Globalement, les déclarations politiques de la direction et des membres de la famille restent rares durant ces années. Il n’existe pas de ligne idéologique claire au sein de la famille ; c’est plutôt un opportunisme pragmatique qui domine, phénomène répandu dans les milieux économiques de l’époque.

Les attitudes politiques des employés Henkel

Les opinions politiques des employés de Henkel sous le régime nazi sont loin d’être homogènes et reflètent les tensions et bouleversements de la société.

Lors des élections du conseil d’entreprise en 1933, la classe ouvrière vote majoritairement social-démocrate ‏(66,5 %), tandis que les employés administratifs montrent une forte affinité pour le NSDAP, qui obtient quatre des cinq sièges dans ce groupe. Selon Viktor Kirberg, président du conseil d’entreprise à l’époque, la proportion de partisans du NSDAP parmi les employés administratifs atteint ensuite environ 90 %.

L’adhésion au NSDAP est particulièrement forte parmi les cadres : directeurs, ingénieurs et chefs de service. L’appartenance au parti devient progressivement une condition pour évoluer dans la carrière.

Malgré le succès électoral des sociaux-démocrates, le conseil d’entreprise est mis au pas dès mai 1933. Kirberg perd son poste mais reste employé comme contremaître. Le nouveau « Conseil de confiance » n’est plus élu librement mais nommé par la direction et l’Organisation des cellules d’usine nazies ‏(NSBO). Les pseudo-élections de 1934 et 1935 suscitent peu d’adhésion et sont abolies en 1936.  L’attitude des employés est restée ambivalente : beaucoup ont participé aux événements nazis parce que leur présence était attendue, tandis que d’autres étaient des partisans plus convaincus de l’idéologie – en particulier dans les rangs supérieurs de l’entreprise.

Henkel sous la direction de Werner Lüps

En 1938, Werner Lüps devient la figure centrale de l’entreprise. Petit-fils du fondateur, il adhère tôt au NSDAP et entretient des liens étroits avec des membres influents du parti, qu’il utilise stratégiquement pour s’imposer.

Son ascension culmine dans un complot contre son oncle Hugo Henkel, affaibli par une affaire fiscale après 1936. Lüps rassemble des éléments compromettants contre Hugo Henkel. Avec le soutien des nazis, Hugo Henkel est contraint de quitter la direction en 1938 ; il rejoint le conseil de surveillance sans influence active sur l’entreprise.

Lüps prend la tête et oriente Henkel vers une ligne conforme au régime nazi. En 1940, Henkel est reconnu comme « entreprise modèle national-socialiste ». Lüps se présente comme dirigeant exemplaire et organise des événements de propagande à grande échelle. Il poursuit des objectifs ambitieux, comme le rachat de Degussa pour faire de Henkel un second géant de la chimie aux côtés d’IG Farben. Mais sa stratégie agressive suscite des résistances internes et familiales.

En 1942, le conflit interne s’aggrave : Lüps accuse à nouveau Hugo Henkel, mais est lui-même évincé par les actionnaires. Peu après, il meurt dans un accident de voiture. Après sa mort, Dr. Jost Henkel ‏(1909–1961), fils aîné de Hugo, devient « directeur d’usine ». Dr. Hermann Richter ‏(1903–1982) prend la présidence du directoire. Après 1945, Henkel se distancie de Lüps et le présente comme le seul « mouton noir » – une vision simpliste qui occulte des responsabilités plus larges.

« Aryanisations » chez Henkel sous le national-socialisme

Pendant le régime nazi, Henkel participe à plusieurs « aryanisations », c’est-à-dire à l’expropriation d’entreprises juives pour en tirer des avantages économiques : accès aux matières premières, extension des capacités de production, sécurisation des parts de marché. Henkel agit généralement par l’intermédiaire de filiales comme Dreiring ou Dehydag. Des entreprises situées à Francfort-sur-l’Oder, Vienne, Prague et Dantzig sont concernées.

Après 1945, Henkel tente de minimiser son rôle mais doit verser des compensations dans plusieurs cas. Quelques actes isolés d’aide à des citoyens juifs, comme le sauvetage de la mère d’un ami de Konrad Henkel, ne changent pas la complicité de l’entreprise.

Travail forcé chez Henkel sous le national-socialisme

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Henkel, comme la plupart des entreprises allemandes, emploie des travailleurs forcés étrangers pour compenser les pénuries de main-d’œuvre dues à la conscription. Il s’agit de civils et de prisonniers de guerre, recrutés par les bureaux de travail, les autorités militaires ou par contrainte. Les travailleurs viennent de France, Belgique, Italie, Pologne et URSS.

À Düsseldorf-Holthausen, la proportion de travailleurs forcés atteint 15,8 % au 31 décembre 1943. Sur d’autres sites, elle dépasse parfois 50 %. Les civils sont logés dans des camps appartenant à l’entreprise, tandis que les prisonniers de guerre sont détenus dans des installations de la Wehrmacht.

Les conditions de vie et de travail varient fortement. Les conventions internationales sont généralement respectées pour les prisonniers occidentaux, mais les prisonniers soviétiques et les « travailleurs de l’Est » subissent des conditions particulièrement dures. Ils sont logés dans des baraquements séparés par nationalité. Les horaires vont de 47 à 60 heures par semaine.

Henkel emploie des travailleurs forcés dans presque tous les secteurs et les surveille strictement. Tout contact avec les Allemands est interdit et sévèrement puni. Trois prisonniers soviétiques meurent chez Henkel à Düsseldorf-Holthausen : deux par empoisonnement après ingestion accidentelle de produits chimiques, un abattu par des gardes de la Wehrmacht après une tentative d’évasion. Après la guerre, beaucoup, notamment les « travailleurs de l’Est », restent dans les camps et sont considérés comme « personnes déplacées ».

En 2000, Henkel rejoint l’initiative « Mémoire, Responsabilité et Avenir ». L’histoire des travailleurs forcés et des prisonniers de guerre chez Henkel est étudiée en profondeur à la fin des années 1990 et publiée dans le livre historique « Menschen und Marken » ‏(Hommes et Marques) en 2001.

Conclusion

L’histoire de Henkel pendant le national-socialisme illustre l’adaptation progressive et généralisée d’une entreprise familiale libérale à la dictature de l’époque. Dans l’ensemble, les responsables chez Henkel, comme beaucoup d’autres, ont agi principalement par calcul économique, en ignorant largement la responsabilité morale. Le tableau est nuancé en ce qui concerne la main-d’œuvre : si de nombreux ouvriers étaient de simples suiveurs, le soutien au NSDAP était élevé parmi les employés et les cadres. L’évolution politique chez Henkel est typique de celle de nombreuses grandes entreprises allemandes de l’époque : une distance initiale a cédé la place à une adaptation pragmatique et à une implication dans le régime nazi.

Lancement de Pril en poudre : un produit pour la vaisselle domestique qui devient rapidement un incontournable de la cuisine et un best-seller. En 1952, l’affichiste Herbert Leupin crée la célèbre “Pril Duck”, personnage publicitaire qui gagne vite en popularité.

De plus en plus de foyers allemands possèdent un téléviseur, ce qui entraîne le remplacement progressif de la publicité traditionnelle de rue par des spots télévisés. Henkel saisit également cette opportunité. En novembre 1956, la Bayerischer Rundfunk diffuse la première publicité télévisée allemande, mettant en scène les célèbres comédiens Liesl Karlstadt et Beppo Brem. Le rôle principal : Persil.

Le lion Henkel est remplacé par l’ovale Henkel.
 

L’icône du lion, avec son auréole distinctive, est l’un des plus anciens labels de marque allemands. Henkel l’utilise jusqu’en 1961.
 

L’ovale Henkel, créé en 1920, devient ensuite le seul symbole de la marque.

Henkel lance officiellement sa production à Montornès del Vallès ‏(Barcelone, Espagne). Aujourd’hui, l’usine fabrique plus de 200 000 tonnes de détergents en poudre, détergents liquides et adhésifs par an, exportés vers plus de 60 pays dans le monde.

Au cours des six dernières décennies, le site de Montornès n’a cessé de croître et d’évoluer, devenant l’un des principaux sites de production de Henkel en Europe. Il s’est également imposé comme l’une des usines les plus avancées grâce à l’intégration des concepts d’Industrie 4.0 et de “smart factory”, rejoignant le réseau mondial “Global Lighthouse Network” du Forum économique mondial.

En 2019, Henkel inaugure sur le site son unité de production pour l’aéronautique, qualifiée comme fournisseur de matériaux standards et bruts par Leonardo S.p.A. et Airbus. En 2023, l’usine de Montornès atteint la neutralité carbone en combinant production d’énergie renouvelable sur site et approvisionnement en énergie verte.

Henkel lance les adhésifs Technomelt pour l’emballage et la reliure. Aujourd’hui, les solutions adhésives Technomelt sont utilisées pour fabriquer des produits dans de nombreux secteurs, tels que l’électronique, la médecine, l’automobile, les soins personnels, le mobilier et l’emballage.

En 1961, Pritt fait ses débuts : le premier bâton de colle au monde.

Pour développer Pritt, Henkel s’inspire du mécanisme rotatif et de l’application des rouges à lèvres. Dès lors, les consommateurs disposent d’une solution propre et pratique pour leurs travaux de collage.

Aujourd’hui, plus de 50 ans après le lancement de la marque, Henkel produit chaque année 100 millions de bâtons de colle rien que sur son site de Düsseldorf.

Lorsque la marque Pattex de Henkel lance sa première colle instantanée en 1983, un audacieux chef de produit sud-africain se colle à l’aile d’un biplan, comptant exclusivement sur le pouvoir adhésif de Pattex. Cette action spectaculaire démontre une fois de plus la force de la famille Pattex. En 1977, une maison entière avait déjà été soulevée et transportée, collée à un hélicoptère.

La préparation en interne de l’introduction en bourse de Henkel commence bien en amont. Il était largement connu que l’entreprise adoptait une approche conservatrice en matière de financement externe. Cependant, dans les années précédant l’IPO, Henkel devient l’un des plus grands producteurs d’adhésifs au monde. Pour réaliser ses projets d’expansion internationale, davantage de capital est nécessaire.

Le 11 octobre 1985, l’introduction en bourse a lieu simultanément sur huit places boursières allemandes. La valeur nominale des 1,5 million d’actions préférentielles est de 50 DM chacune, et le titre est plusieurs fois sursouscrit avec une cotation initiale de 390 DM. À l’époque, l’IPO de Henkel constitue la plus importante émission de ce type jamais réalisée en Allemagne.

En 1987, Henkel soutient la restauration d’un segment de la Grande Muraille de Chine dans la section de Mu Tian Yu (près de Pékin). Un don de 500 000 DM et l’utilisation de nombreux adhésifs de construction de la marque Ceresit permettent de réparer avec succès ce patrimoine culturel inscrit à l’UNESCO. Aujourd’hui, une pierre portant un message de remerciement du gouvernement chinois commémore cette coopération réussie.

En 1992, Henkel publie son premier rapport environnemental. Dès 1987, les guidelines corporate de l’entreprise indiquaient que la protection de l’environnement était un objectif aussi important que la réalisation de bénéfices. De plus, fin 1988, Henkel a cessé la production de tous ses détergents contenant des phosphates.

Le 1er novembre 1995, Henkel acquiert Hans Schwarzkopf GmbH à Hambourg. Au moment de l’acquisition, Schwarzkopf ‏(fondée en 1898) pouvait également se prévaloir d’un héritage et d’une expertise de longue date. Outre des innovations telles que le premier shampooing en poudre en Allemagne ou le premier shampooing liquide en Europe, Schwarzkopf a réussi à établir un grand nombre de marques devenues parmi les plus connues en Allemagne et en Europe.

Aujourd’hui, Schwarzkopf est l’une des principales marques de cosmétiques au monde. Le nom de la marque remonte au nom de famille du fondateur de l’entreprise, Hans Schwarzkopf. Le logo reflète également cet héritage : il représente une silhouette inspirée de l’acteur Rolf Bernhard en 1904. La forme originale de la silhouette a été légèrement adaptée à plusieurs reprises jusqu’à aujourd’hui.

Le 6 janvier, Henkel acquière les parts restantes de Loctite Corporation, basée à Hartford, Connecticut, USA. En 1985, Henkel avait acquis 25 % du leader mondial des adhésifs spécialisés pour la construction. Depuis, Henkel a progressivement augmenté sa participation.

La reprise de Loctite constitue la plus grande acquisition réalisée par Henkel à ce jour et représente une étape importante dans le développement de son activité d’adhésifs, ouvrant la voie à d’autres acquisitions dans les décennies à venir.

En 2001, l’Agence spatiale européenne décerne au bâton de colle Pritt le label « Qualité certifiée pour l’espace ». L’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) avait testé plusieurs produits Pritt pour vérifier leur aptitude à être utilisés dans l’espace. Les tests ont prouvé que les adhésifs Pritt restent utilisables même en conditions d’apesanteur et de températures extrêmes. À ce jour, la NASA et l’ESA utilisent les produits Pritt pour des expériences scientifiques et pour effectuer de petites réparations

Göt2b arrive en Amérique en 2001. Trois ans plus tard, en 2004, la marque est lancée sur le marché européen sous le nom got2b. Il s’agit de la première marque de coiffure tendance de Schwarzkopf, développée par des coiffeurs pour la grande distribution.

En 2005, la marque est introduite en France et en Espagne ; en 2007, le marketing démarre en Chine, le marché de croissance le plus important. Les experts Schwarzkopf commencent à affiner la texture, la tenue et la malléabilité des produits got2b en fonction des tendances de coiffure. Aujourd’hui, got2b est la marque leader auprès de la Gen Z et de la Gen Alpha en matière de coiffure et de coloration.

Henkel reprend The Dial Corporation, basée à Scottsdale, Arizona, USA. Les produits de soins corporels, désodorisants, détergents et produits alimentaires ‏(cédés en 2006) de Dial connaissent un succès particulier sur le marché nord-américain.

L’acquisition des activités adhésifs et électroniques de National Starch/Akzo Nobel constitue la plus grande acquisition de l’histoire de Henkel à ce jour. Cette opération représente une amélioration significative de l’offre de services de Henkel pour ses clients existants et potentiels sur le marché mondial des adhésifs.

Henkel ouvre son plus grand site de production d’adhésifs au monde à Shanghai. La « Dragon Plant » s’étend sur 150 000 mètres carrés et sa capacité de production annuelle atteint 428 000 tonnes. Grâce à cette installation moderne, Henkel augmente sa capacité de production dans cette région en forte croissance et approvisionne directement ses clients en Asie depuis ce site.

Le 1er septembre, Henkel acquiert The Sun Products Corporation, un fabricant américain de détergents pour le linge et de produits d’entretien ménager basé à Wilton, Connecticut, USA. Cette acquisition constitue une étape décisive pour l’activité de Henkel en Amérique du Nord, comprenant des marques de détergents leaders telles que all et Sun, ainsi que l’assouplissant Snuggle. Ces marques bien établies et performantes renforcent le portefeuille existant de Henkel en matière de détergents et de produits d’entretien en Amérique du Nord. La reprise de Sun Products est la deuxième plus grande acquisition de l’histoire de Henkel.

Henkel lance l’Agenda « Purposeful Growth » en 2020, axé sur l’innovation, le développement durable et la digitalisation afin de créer de la valeur pour ses clients et consommateurs. En 2021, cette stratégie est renforcée par la raison d’être de Henkel : « Pioneers at heart for the good of generations ». Henkel s’engage à enrichir le quotidien et à façonner un avenir plus durable – guidé par une culture de responsabilité et d’action tournée vers le futur.

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Henkel décide de mettre fin à ses activités en Russie. Les investissements prévus dans le pays, tels que l’extension des sites, sont interrompus. De plus, la publicité dans les médias d’État ainsi que les activités de sponsoring sont arrêtées. En avril 2023, Henkel signe un accord pour céder ses opérations en Russie à un consortium d’investisseurs financiers locaux. Avec cette étape, Henkel se retire complètement du marché russe.

En février 2022, Henkel annonce la fusion des activités Laundry & Home Care et Beauty Care pour former la nouvelle branche Henkel Consumer Brands. Les deux activités grand public sont désormais regroupées sous une même entité couvrant toutes les catégories. L’objectif de cette restructuration est de tirer parti des synergies, d’accroître l’efficacité et de stimuler davantage la croissance de l’entreprise.

En septembre 2022, Henkel inaugure l’Inspiration Center de Düsseldorf ‏(ICD) pour Henkel Adhesive Technologies. Ce centre unique d’innovation et de collaboration avec les clients sert de moteur pour stimuler l’innovation et renforcer la coopération avec des clients du monde entier.

S’étendant sur 47 000 mètres carrés, l’ICD offre un espace pour 30 laboratoires, 4 centres technologiques et plus de 650 experts Henkel. En parallèle, cette nouvelle installation fonctionne comme un centre client mondial, où l’activité Adhesive Technologies présente l’intégralité de son portefeuille d’adhésifs, de mastics et de revêtements fonctionnels, et collabore avec des clients issus de plus de 800 segments industriels pour développer de nouvelles solutions.

Avec l’ouverture de l’Inspiration Center de Shanghai ‏(ICS) en 2025 et la construction en cours du site de São Paulo au Brésil, Henkel étend son réseau mondial de centres d’innovation et de collaboration. Ensemble, les Inspiration Centers servent de plateformes centrales pour développer des technologies d’avenir et favoriser une coopération étroite.

Avec la House of Hair à Hambourg, Henkel crée un hub central d’innovation pour le secteur des soins capillaires. Recherche, développement de produits, expertise coiffure et marques telles que Schwarzkopf et Authentic Beauty Concept sont réunies sous un même toit.

Dans le plus grand salon de test de l’entreprise et à l’Academy of Hair, une collaboration étroite avec des coiffeurs et des influenceurs génère de nouvelles idées et des solutions durables. En plus de l’ouverture de la House of Hair à Hambourg en février 2025, trois autres sites ont suivi la même année : Los Angeles ‏(Californie, USA), Guadalajara ‏(Mexique) et Tokyo ‏(Japon). Ensemble, ils forment un réseau de hubs d’innovation favorisant le transfert de connaissances à l’échelle mondiale.