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Etude LSA/Henkel sur l’amélioration des emballages : des consommateurs plus matures et prêts à agir !

Développement durable R&D 29 févr. 2024
Etude LSA/Henkel sur l’amélioration des emballages : des consommateurs plus matures et prêts à agir !

A l’heure où la loi AGEC incite à réduire, réutiliser, recycler et repenser les emballages, Henkel s’est associé à LSA pour mener une étude destinée à comprendre les attentes des retailers et des consommateurs en matière d’emballages plus responsables. Quel est le niveau de maturité de ces consommateurs ? Quelles concessions sont-ils prêts à faire en matière d’emballage de grande consommation ? Comment se positionnent les retailers ? Pour le savoir, découvrez les résultats de cette étude.

Une étude co-construite avec nos directions marketing

L’étude LSA/Henkel a été co-construite avec les directions marketing de nos branches grand public Henkel Consumer Brands et Adhesive Technologies, et s’inscrit dans notre stratégie de promotion d’une économie circulaire grâce à des objectifs de réduction, de recyclabilité et de réutilisation de nos emballages.

Elle a été réalisée en ligne par l’Institut d’études d’Infopro Digital pour Henkel et LSA, magazine de référence de la grande distribution, du 02 novembre au 08 décembre 2023, auprès des distributeurs et des consommateurs. Ce volet B2B et B2C permettant d’avoir une vue exhaustive du niveau d’engagement des enseignes et des attentes des consommateurs en matière d’emballages.

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, aussi connue sous le nom de loi AGEC, prévoit un ensemble d’objectifs d’amélioration des emballages en grande distribution, que ce soit en augmentant la part d’emballages réutilisable, en réduisant le plastique à usage unique ou en favorisant le réemploi et la réutilisation.

« En tant qu’industriel de la grande consommation, nous sommes soumis à une obligation réglementaire, mais assumons également une responsabilité vis- à-vis de nos parties prenantes souhaitant des emballages mieux conçus d’un point de vue environnemental. Cette étude nous permettait de faire un état des lieux de ces attentes. » - Yves Gautier, Directeur de la communication et des Relations extérieures et responsable du comité RSE France.

Des consommateurs globalement plus matures qui rejettent le suremballage 

L’étude a montré que les consommateurs étaient aujourd’hui globalement matures, voire exigeants sur le sujet de l’amélioration des emballages.

Dans une grande majorité, et quels que soient leurs âges ou leurs catégories socio-professionnelles, les consommateurs souhaitent s’engager dans une démarche de réduction des emballages : 86% des répondants font des efforts pour réduire l’utilisation du plastique, 38 % ont déjà renoncé à acheter un produit à cause de son emballage (le score atteint 55% chez les moins de 25 ans). Parmi les critères qui leur semblent prioritaires, avoir un emballage minimaliste arrive en tête alors que la praticité ou l’esthétisme de l’emballage arrivent en bas de classement.

Les consommateurs privilégient le juste emballage et attendent aujourd’hui des marques et des enseignes de distribution :

  • Moins d’emballages et de plastique
  • Davantage de carton et de matières recyclées
  • Plus d’emballages réutilisables ou rechargeables

55% des consommateurs pensent que les enseignes ne font pas suffisamment d’efforts pour accroitre l’utilisation d’emballages responsables et ils attribuent un score très moyen sur leur appréciation globale vis-à-vis des emballages.

Des consommateurs prêts à des concessions… mais pas sur le prix

Cependant, si le consommateur est devenu plus exigeant et plus mature, ses concessions restent limitées : l’enquête montre que celui-ci est prêt à faire des efforts sur la praticité et l’esthétisme de l’emballage, mais pas sur le prix. 60% des consommateurs interrogés déclarent ainsi n’être pas prêts à payer plus cher « un produit avec un emballage plus responsable, conçu avec moins d’emballages mais dont le coût de fabrication sera plus élevé ».

Cependant, les 33% de consommateurs les plus engagés sur le sujet et prêts à payer davantage pour un emballage plus vertueux (intégrant du plastique recyclé, réutilisable, réemployable, en carton…) seraient prêts à faire des efforts en priorité sur les produits alimentaires et les produits d’entretien.

Des distributeurs engagés malgré certaines craintes

200 distributeurs ont été interrogés dans le cadre de l’enquête et présentent un niveau d’engagement significatif: près de 88% estiment que leur enseigne est engagée en termes de respect de l’environnement, 63% déclarent s’engager dans une démarche pour réduire les emballages plastiques, et plus de la moitié (59%) placent l’impact environnemental des emballages comme une priorité pour leur enseigne.

Cet engagement pour améliorer les emballages sur le plan environnemental se matérialise par deux axes de travail distincts : ils sont ainsi 68% à déclarer travailler sur la réduction du suremballage, et 55% à se concentrer sur la suppression du plastique dans les emballages.

Malgré ces démarches d’engagement, les distributeurs font encore face à certains freins : pour 49% des retailers interrogés, la répercussion du coût de fabrication de l’emballage est le principal frein pour réduire les emballages, d’autant plus lorsque ceux-ci déclarent être conscients de la problématique du prix final auprès des consommateurs, estimant à 76% que le consommateur ne souhaite pas payer davantage.